La sainteté par la liberté
Dieu nous aime : il nous l’a dit en Jésus Christ. Il nous l’a prouvé par sa vie, sa mort et sa résurrection. Dieu nous appelle à l’aimer et à aimer nos frères et sœurs. C’est un appel.
L’homme est appelé et il lui revient de répondre
Dans le présent de nos vies. Nous ne devons pas attendre de « bien savoir aimer » pour aimer ! Beaucoup de saints et de saintes nous y invitent : aimer dans le présent, ne pas attendre le lendemain pour être parfait ou pour s’en soucier.
Cet appel concerne l’homme tel qu’il est mais jamais sans sa liberté. On n’aime pas seulement par habitude. Aimer renvoie à notre cœur profond éclairé par sa conscience et animé par sa liberté personnelle.
La vie d’amitié avec le Christ est une grâce. Nous espérons être avec Lui et le rester à tout instant. Ainsi est-il important de saisir que, dans cette communion, la liberté est décisive.
Dans certaines situations, il ne nous est pas possible d’exprimer nos virtualités ou d’user de toutes nos facultés, mais nous restons libres. Il est décisif de poser un acte de consentement le plus libre possible.
Dieu demande quelque chose, nous répondons librement : ainsi, nous restons en communion personnelle avec le Dieu trois fois Saint. La sainteté surgit dans l’adéquation entre la volonté de Dieu et la nôtre. Si Dieu nous invite et que nous répondons, nous ne sommes pas « hors de Lui », mais « avec Lui ».
Il ne s’agit pas de se conformer à une loi extérieure, ni de grandir dans une vertu particulière, mais d’être dans le dessein de Dieu. Sa grâce est sanctifiante : elle nous met avec le Fils Jésus. Il nous suffit d’accorder librement notre volonté à ce que nous pressentons de la volonté divine.