Le 16 janvier 2025 : He 3,7-14 ; Ps 94, 7-11 ; Mc 1,40-45
Les textes d’aujourd’hui nous encouragent et nous montrent que Dieu répond à notre prière. Le plus souvent, c’est nous, c’est le peuple de Dieu qui endurcit son cœur et n’entend plus sa voix. Ecoutez la voix de l’Esprit, c’est l’antidote à tous les égarements, les enfermements, les péchés, les défis que nous mettons sur le chemin de la sainteté, sur le chemin de lumière que nous avons à parcourir sur cette terre.
Par deux fois, nous entendons le mot « aujourd’hui » : l’aujourd’hui du psaume de délivrance, l’aujourd’hui de l’écoute de sa parole. Cet « aujourd’hui » de Dieu, c’est le surgissement, parfois imprévu, de l’action de l’Esprit, d’une grâce inattendue ou demandée depuis de nombreux mois. Cet « aujourd’hui », c’est le présent de nos vies préparé par notre vécu, notre passé et laissant la porte ouverte sur un nouvelle vision, sur un nouvel horizon : l’avenir est à Dieu. Ou bien l’avenir c’est Dieu avec nous pour toujours.
Cet aujourd’hui, le lépreux de l’Evangile l’a bien saisi : « si tu le veux, tu peux me purifier ». Cette confiance est un abandon à la puissance et à la miséricorde de Jésus. Ici, il n’est pas question de longs discours, de paraphrases compliquées, de logorrhées maladives. La maladie c’est la lèpre. La demande est celle de guérir. Le médecin thaumaturge, c’est Jésus. La demande est gonflée de foi. La réponse de Jésus surgit rapidement. Imitons le lépreux dans nos demandes : soyons simples et directs. Ce qui vous vient à l’esprit durant la messe, dites-le au Seigneur. C’est le moyen d’accéder au vrai repos. Nous sommes appelés à y accéder, non pas dans mille ans mais aujourd’hui.